Les deux faces d’une même pièce

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Dernière mise à jour le 07-03-2023 à 19:54 pm - Temps de lecture estimé 00:03:42

Je n’aurais pas la prétention de répondre à moi seule à cette vaste problématique. Pourtant, bien que je ne sois pas encore convaincue qu’il faille absolument renoncer à certains plaisirs pour ne pas souffrir, il me semble cependant que l’essentiel est que l’on n’aspire pas au plaisir en se satisfaisant de sa propre soumission. Il est donc indispensable de rechercher le plaisir et la liberté sans compromission, c’est probablement ainsi que l’on acquiert ce que l’on pourrait peut-être définir comme étant la sagesse.

Ce combat, est celui que je mène, et ces marques que je porte sont effectivement là pour me rappeler tous les jours combien les choix que l’on fait peuvent s’avérer être cruciaux et irrémédiables.

Voici donc ce que j’ai vécu, il y a quelques temps déjà, alors que je venais d’arriver à Marseille. Détachée sur un projet informatique important pour ma compagnie, j’ai été la victime d’un chantage qui a bouleversé le cours de ma vie.

Je n’ai jamais été très pudique, et c’est après avoir été contrainte à m’exhiber dans un magasin de vêtements que je suis bien vite devenue l’attraction d’un soir dans un club privé.

Mais tandis que je n’y voyais encore qu’un simple jeu auquel je me soumettais de bonne grâce, c’est à cet instant précis que mon corbeau s’est manifesté pour la première fois.

Au début, c’est presque avec délectation que je me pliais aux jeux érotiques qui m’étaient imposés, puis le doute a commencé à m’envahir alors qu’ils devenaient toujours plus exigeants. Il peut paraître curieux que l’on cède parfois à des contraintes qui, avec le recul apparaissent comme étant bien anodines, cependant je dois bien avouer également que c’est la curiosité qui a causé ma perte.

Bientôt, comme prise dans un engrenage infernal, c’est portée par mes pulsions les plus primaires que j’ai commencé à arpenter les chemins de la soumission. Jouant toujours de mes désirs comme l’on joue d’un instrument, je découvrais sans cesse de nouvelles facettes de ma sexualité pendant que je m’exhibais dans des soirées de plus en plus érotisées.

Vous pouvez désapprouver mon comportement et je comprends qu’à bien des égards j’ai franchi et repoussé les limites de la bienséance alors que, telle une courtisane, je me livrais ouvertement à la luxure.

C’est sur cette voie toujours plus dangereuse qu’elles me faisaient m’aventurer, et bien que cette vie de débauche me semble n’avoir pas de fin, je sentais qu’inexorablement ces turpitudes finiraient inévitablement par me conduire tout droit en enfer.

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