Dernière mise à jour le 07-03-2023 à 19:54 pm - Temps de lecture estimé 00:03:40
À la fin de la soirée, nous restâmes un long moment assises sur un banc public à prendre le frais sur le front de mer tout en observant d’un œil distrait, le spectacle de la lune se levant sur la Méditerranée. Elle me demanda si j’appréciais les transformations qu’elle avait initié en moi et si j’avais remarqué combien en quelques semaines elle m’avait modelée en objet de désir tant les regards de tout le restaurant s’étaient focalisés sur moi.
Cette soudaine remarque m’intrigua mais en un instant je compris à quel point mon attitude pouvait être impudique à présent maintenant que les plis de tissu, largement remontés sur mes hanches, dévoilaient le galbe de mes jambes. Doucement, elle m’invita alors à poser un pied sur le banc tandis qu’elle relevait encore l’ourlet de mon vêtement jusqu’à exposer les replis délicats de ma féminité. Un agréable sourire complice illumina aussitôt son visage puis, posant une main contre mes lèvres, elle entama un long et inexorable massage de mon arête sensible.
Dans un imperceptible mouvement de hanches je m’arquais lentement contre le dossier tandis qu’à mesure que mon souffle se raccourcissait je sentais que j’allais être bientôt submergée par d’agréables vagues de plaisir. Fermant les yeux, je commençais déjà à me pâmer contre ses doigts, quand soudain elle s’arrêta, m’arrachant un long râle de frustration. Elle resta un moment la main contre mon sexe gonflé à le sentir pulser de désir. Je m’apprêtais avec envie à ce qu’elle me délivre enfin pourtant, se jouant toujours de moi, elle se contenta de porter à ma bouche ses doigts encore maculés de ma nacre.
— Peut-être est tu prête à présent ? Fit-elle amusée de constater à quel point j’étais déjà proche de perdre ce pari.
Mon humiliation devait être totale et tandis qu’un immense sentiment de honte enflammait mes pommettes, je me délectais pourtant des saveurs douces et salées de mon intimité. Il était temps que j’accepte ma défaite et, tel un guerrier vaincu s’apprêtant à défiler dans Rome, c’est avec assurance que, laissant glisser les bretelles de ma robe contre mes épaules, je l’abandonnai négligemment à ses pieds.
— Est-ce là ta reddition ? Me demanda-t-elle, surprise par cette soudaine bravade.
— Viens rentrons, c’est une parade de victoire que je t’offre.
Amusée par ma promesse, elle ramassa mon vêtement qu’elle jeta aussitôt dans une poubelle avant de me donner le signe du départ d’une amicale tape sur les fesses.
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