Dernière mise à jour le 07-03-2023 à 19:54 pm - Temps de lecture estimé 00:03:37
Avait-elle anticipé les sentiments qu’elle avait fait naître en moi ? Je ne le saurais peut être jamais pourtant, c’est bien volontiers qu’elle m’a laissé me lover contre elle, un soir ou mon désir était un peu plus fort que d’ordinaire. Plusieurs fois j’aurais voulu renoncer ce stupide défi, et m’adonner ce simple plaisir solitaire. Pourtant, j’aurais alors du lui avouer ma défaite à la minute même ou je me serais sentie être envahie par le plaisir.
Aussi, c’est ainsi que sans même y prendre garde, j’ai commencé à la satisfaire. Toujours vierge, je n’avais jamais été avec femme non plus et c’est bien maladroitement que je m’aventurais contre ses courbes délicates. Tout mon corps bourdonnait de désir et malgré l’enjeu de ce challenge, j’avais le fol espoir qu’en la satisfaisant elle finirait par m’en libérer. Cependant, nuit après nuit, alors que d’une langue maintenant experte, je l’avais poussé plusieurs fois au delà de l’extase, elle se plaisait toujours à m’enlacer et me serrer contre elle, le visage maculé de sa jouissance, me laissant à chaque fois cruellement insatisfaite.
Tout en moi était bouleversé et mes certitudes étaient devenues des angoisses tant l’inextinguible désir qui se consumait en moi altérait mon raisonnement. Un soir, alors qu’après plusieurs semaines d’efforts, nous venions de terminer nos travaux de peinture, elle décida qu’il était temps de profiter un peu de l’été. Aussi, après avoir pris un soin particulier à me raser, elle m’ouvrit son dressing en me demanda d’y trouver quelque chose de simple pour sortir. J’ai toujours été plus grande que la plupart des filles de mon âge aussi, après quelques essais infructueux j’enfilais finalement une robe d’été claire qui m’arrivait sagement à mi-cuisse.
Sa maison était isolée de la route principale à l’écart dans les collines, et alors que nous descendions le petit chemin de terre qui menait au village je me sentais comme renaître à la vie. Avec une incroyable acuité, je me saoulais à présent des bruits, des odeurs de la ville et surtout de cette agréable sensation de chaleur qui remontait le long de mon corps quand le vent marin s’engouffrait dans les ruelles que nous traversions.
Nous passâmes un agréable moment dans un petit restaurant sur la place de l’église ou elle me fit découvrir l’Esgarraet, une spécialité culinaire locale, accompagnée d’un peu de vin blanc. L’ambiance était festive mais après avoir terminé notre repas, nous sommes allées flâner dans les rues en direction de la plage.
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