Dernière mise à jour le 07-03-2023 à 19:54 pm - Temps de lecture estimé 00:04:06
Dans la pénombre de la pièce, elle pouvait dormir à poings fermés alors que tout mon être était dévoré d’un désir que je ne pouvais apaiser. Totalement exposée sur cette couche dont elle avait pris soin de me faire retirer les couvertures, je regrettais déjà de ne pas lui avoir avoué ce qu’elle avait aisément deviné. Aussi, bien qu’il m’eut été si facile d’apaiser ce feu qui avait été allumé en moi et qui se consumait entre mes cuisses, je savais qu’il m’était désormais impossible de m’y abandonner sans que la moindre des mes fautes ne fusse immédiatement découverte.
Malgré ma fatigue, je ne pu trouver le sommeil facilement tant je me sentais déjà incapable d’affronter cette nouvelle réalité. Je restais ainsi longuement à méditer sur ce défi que j’avais si imprudemment relevé et au terme de cette première journée, combien je craignais déjà d’affronter ses réactions si en plus je devais lui avouer mes propres faiblesses.
Le lendemain, c’est seule que je me suis réveillée. Il ne me fallut que peu de temps pour retrouver mes esprits. Aussi, bien que mon sommeil eut été hanté de rêves érotiques, c’est avec un désagréable sentiment de soulagement que j’ai redressé le drap immaculé sur lequel je venais de passer la nuit.
Quelque chose venait de changer pourtant. Maintenant que j’étais plus impliquée dans ce défi, je fus presque surprise de constater que ma rivale l’était tout aussi et pour la première fois depuis mon arrivée, nous avons eu l’occasion de faire notre gymnastique toutes les deux nues dans la fraîcheur matinale. Étonnamment, malgré mon appréhension à m’exposer, sa présence me rassurait et ce n’est qu’après nous être longuement rafraîchies dans la piscine, puis quelle eut enfilé une simple robe longue, que j’ai pleinement repris conscience de mon état, comme s’il eut été nécessaire qu’elle me rappelle ma condition.
Les jours défilaient et nous avions entreprit de repeindre toutes les boiseries de la maison. Sans être pénibles mes activités quotidiennes alternaient, du matin au soir entres des taches ménagères, aux heures chaudes ou de peinture et de jardinage aux heures plus fraîches. Son contact m’était aussi devenu plus familier et bien que j’en sois toujours perturbée, mon appréhension était déjà moindre lorsqu’elle se proposait de m’aider à m’enduire de lotion solaire.
Insidieusement, alors que je m’habituais à cette nouvelle forme de liberté, son étreinte était devenue plus perceptible tant je sentais ses griffes se refermer autour de moi. Malgré mes réticences, tandis qu’elle veillait toujours à ce que je reste lisse, elle s’était accaparée mon intimité et c’était désormais de bonne grâce qu’après l’avoir douchée je la laissais docilement s’occuper de ma propre toilette.
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