Thund-Her-Struck

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De retour chez Dominique, une fois leurs emplettes terminées, les trois filles se préparèrent pour la petite soirée qu’elles avaient envisagée. Entre leurs mains, Cendrillon s’était bel et bien muée en une surprenante princesse comme sous l’effet d’un charme magique. Gracieusement, comme pour exorciser son humiliation passée, Clémence leur rejoua de nouveau la scène du magasin de vêtements en se présentant vêtue de son top, boléro et de sa jupette cette fois. Ébahie par une transformation aussi soudaine de sa personnalité, c’est avec une joie non dissimulée qu’une nouvelle Clémence se présenta à elles. Mais ce n’est que lorsqu’elle leur fit une révérence et que Dominique lui fit aussitôt remarquer qu’elle allait être rapidement très populaire si elle continuait de leur exposer ses petites fesses rondes à l’envi, qu’elle reprit brutalement contact avec la réalité. Cette réflexion lui rappela aussitôt la perte de ses sous-vêtements confisqués par la vendeuse tant elle était encore sous le charme de la délicieuse après-midi qu’elle venait de passer en compagnie de ses amies.

— Je te trouve très séduisante comme cela, qu’en dis-tu Clémence ? Lui lança Dominique sur un ton enjôleur.

Sans voix, Clémence resta un moment interloquée les deux mains plaquées sur les plis de sa jupe, brusquement consciente de sa nudité.

— Ne t’inquiètes pas, je vais te dépanner. Termina-t-elle en lui tendant l’un de ses plus sages tangas blancs promptement extrait de sa commode.

C’était la première fois que Clémence avait l’occasion de porter un tel article aussi son avis était-il partagé entre un sentiment de légèreté, et un autre de vulnérabilité que lui procurait cette nouvelle lingerie, tant sa toison était à peine contenue par la dentelle, et qu’elle sentait à présent le doux frottement du tissu de sa jupette contre ses fesses dénudées.

Ce petit intermède bien vite passé, elles débutèrent la soirée en allant s’installer dans un petit restaurant italien près du port. L’endroit était agréablement frais et, aménagé en petits box, offrait aux clients une agréable intimité. Alors qu’elles devisaient encore des événements de la journée autour d’un cocktail fruité, Dominique rappela soudain à Clémence son pari perdu de la veille.

— Maintenant que nous sommes confortablement installées, nous allons pouvoir décider de la manière dont tu vas t’acquitter de ta dette.

Surprise, Clémence avait presque oublié cette affaire. Cependant, s’honorant d’avoir toujours su tenir ses engagements, elle s’en déferait facilement, du moins le pensait-elle.

— Comme tu ne rechignes pas à payer de ta personne pour faire tes emplettes tout en mettant ta beauté en valeur, je pense que pour solder ton gage, tu devrais aller remettre ta petite culotte au serveur et lui faire une révérence jupe largement relevée afin de le convaincre de bien vouloir nous offrir à nouveau de cet excellent cocktail. Ainsi nous serons quittes.

Clémence blêmit aussitôt. Le restaurant était bien achalandé et une telle exhibition ne passerait certainement pas inaperçue.

— Mais, mais … je ne peux pas. Balbutia Clémence totalement décomposée.

C’est alors que, profitant de son trouble, Dominique continua malicieusement.

— Tu as raison, peut-être est-ce là trop te demander pour une première fois. Aussi, pour t’aider un peu, je t’offre la possibilité de profiter de l’intimité des toilettes pour te dévêtir, mais j’exigerai alors un peu plus de toi en retour.

Le dilemme était posé, perturbant tellement Clémence qu’un instant elle crut défaillir. Pourtant coincée entre ses deux amies, elle ne pouvait aller contre le cours de son destin et revenir en arrière comme s’il ne s’était rien passé. Courageusement, elle se leva et prit la direction des sanitaires où elle s’engouffra immédiatement dans une des cabines. Surprise par une telle requête, pendant plusieurs minutes, elle resta à se demander comment elle avait pu se mettre dans une situation si embarrassante, presque prête à abandonner lâchement. Cependant, elle se ravisa en rejetant catégoriquement cette éventualité, rien n’étant pire à ses yeux que de manquer à sa parole et retira donc fébrilement son tanga qu’elle replia aussitôt. Puis par coquetterie, elle laissa machinalement filer sa main entre ses jambes comme pour coiffer une dernière fois sa toison blonde et découvrit alors avec anxiété combien cette situation l’excitait, tant les lèvres de son sexe semblaient s’être gonflées. Un frisson glacé d’effroi la parcourut, balayant aussitôt ses derniers restes de confiance en elle, en réduisant soudainement son univers à son entrejambe dénudé qu’elle risquait bientôt de devoir dévoiler ainsi. Sa respiration était devenue plus heurtée et tandis que son cœur martelait sa poitrine avec une soudaine frénésie elle peinait à contrôler ses cuisses qui s’étaient mises à trembler. Jamais elle n’aurait pu penser qu’une telle situation eût pu avoir sur elle un effet aussi dévastateur et ce n’est qu’après s’être rafraîchi longuement le visage, qu’encore rouge de honte, elle trouva assez de force pour rejoindre ses amies.

En quittant les toilettes, elle essaya de masquer en vain sa lingerie délicatement pliée dans son poing qu’elle serrait nerveusement puis, après avoir pris une profonde inspiration, elle poussa finalement les battants de la porte qui donnaient sur la salle principale du restaurant. Marchant la tête baissée, il lui sembla l’espace d’un instant que tous les clients présents n’avaient d’yeux que pour elle et son manège, et c’est presque décomposée qu’elle atteignit enfin la table où l’attendaient ses amies hilares, leur offrant finalement sa pièce de dentelle en signe de soumission.

Les deux femmes applaudirent longuement sa prestation attirant aussitôt sur elles quelques regards curieux, mais avant qu’elles ne la laissent s’asseoir de nouveau, Dominique lui précisa ses ultimes instructions.

— Je salue d’autant plus ton courage que je ne pensais pas que tu réussisses à t’acquitter si élégamment de cette première partie de ton gage. Aussi, comme tu as choisi la voix la plus difficile, pour en être totalement quitte, tu ne seras donc pas surprise si je le pimente un peu maintenant.

Clémence, face à ses amies, bouillait d’impatience de pouvoir se rasseoir en serrant nerveusement les cuisses tandis que Dominique s’amusant de sa gêne, semblait prendre un plaisir pervers à la voir trépigner ainsi devant elle alors qu’elle lui dictait ses conditions.

— Puisque tu as hésité à te défaire de cette petite culotte qui semble pourtant te brûler les doigts, tu ne pourras t’en séparer qu’en la laissant exposée sur la table bien en vue devant toi pendant tout le dîner. Bien sûr, comme tu devras relever ta jupe à la taille avant de pouvoir t’asseoir, cela te laissera alors le temps du repas pour méditer ton final, quand elle te servira de présentoir pour l’addition que tu iras régler au comptoir. En traversant la salle, tu termineras ce gage en allant saluer toutes les tables qui seront encore occupées d’une révérence qu’il aurait mieux valu que tu nous fasses tout à l’heure.

Clémence sentait de nouveau ses joues devenir écarlates. Pour la deuxième fois de la journée, elle allait certainement devoir s’exhiber malgré elle devant des inconnus et cette perspective la gênait terriblement elle qui d’ordinaire était si effacée, sans conteste pudique. Pourtant, un délicieux sentiment d’excitation la picotait aussi, trahissant malgré elle l’irrépressible plaisir qu’elle tirait de devoir se soumettre ainsi aux gages de ses amies.

Les mains serrées nerveusement contre les pans de sa jupe, Clémence allait s’asseoir lorsqu’elle fut interrompue une nouvelle fois par Dominique.

— Tss, Tss, tu dois la relever maintenant.

Totalement décomposée, elle baissa les yeux comme pour mieux cacher sa honte puis, prenant une profonde inspiration, souleva son vêtement d’un geste souple et rapide avant de s’installer. Alors qu’il lui semblait qu’elle exposait généreusement le galbe de ses fesses, elle faillit défaillir quand la salle explosa soudainement dans un brouhaha général. Au comble de la honte, elle resta figée l’espace d’un instant avant de comprendre sa méprise quand quelques instant plus tard les occupants d’une proche tablée, attirés par le match football qu’un écran diffusait au fond de la salle, se rassirent bruyamment sans même lui avoir prêté attention.

Attablée, elle se sentait désormais à l’abri des regards et, hormis le cuir de la banquette qui lui rappelait constamment la nudité de son postérieur, rien d’autre que la dentelle de son tanga, largement étalé devant elle, ne laissait transparaître son étrange situation. Cependant, Sylvie lui ayant promptement retiré sa serviette de table, rien ne pouvait non plus masquer sa nudité pour qui l’aurait remarquée.

Quelque peu crispée, Clémence pensait préserver au mieux sa dignité en maintenant ses cuisses fermement serrées l’une contre l’autre tandis que le serveur s’affairait à disposer les premiers plats qu’elles venaient de commander. Soudain, elle tressaillit sur son siège et blêmit instantanément quand elle sentit les mains de ses amies se poser sur ses genoux et l’inviter calmement mais aussi avec insistance à ouvrir les jambes face à cet homme qui semblait ne rien soupçonner de leurs jeux. Elle était piégée et aucune parade ne lui étant possible, impuissante à maîtriser son destin, elle ne put que baisser les yeux sur l’assiette qu’il lui présentait tandis qu’elle sentait déjà ses joues de nouveau rougir de honte. Sans même pouvoir s’y opposer elle n’eut d’autres alternative que de s’abandonner à ces mains qui ne lui laissaient d’autre choix que de s’offrir pleinement, et de dévoiler ainsi superbement la blondeur de sa féminité pour qui saurait l’entrevoir. Profondément gênée de devoir s’afficher si impudiquement, Clémence avait bien tenté de s’opposer à Dominique mais quand après avoir exploré un instant sa touffe claire d’un doigt habile elle lui promit qu’elle n’hésiterait pas à la pousser vers l’extase si elle n’était pas plus coopérative, Clémence abdiqua.

Vite attiré par ce charmant manège, le serveur était désormais tout à leur service, bien au-delà de ce que lui incombait sa tâche. À tel point qu’il parut même aux trois amies que toute la brigade du restaurant fut mobilisée à leur seule intention tant le service à leur table était devenu conséquent. Légèrement cambrée sur son siège comme pour mieux dévoiler ses charmes, Clémence sentait à chaque fois leurs regards se poser sur elle avec envie et bien que profondément troublée de devoir s’exposer ainsi, elle avait fini par s’amuser d’être l’unique objet de leurs désirs jusqu’à en éprouver une étrange fierté, comme si ses inhibitions s’étaient évanouies à mesure que le repas s’avançait. Pourtant, bien qu’on leur eût offert le dessert et le café, comme pour les retenir un peu plus longtemps, elles décidèrent presque à regret qu’il était temps de continuer la soirée dans un autre lieu.

Se rappelant alors son gage, toujours troublée mais résignée Clémence s’exécuta une nouvelle fois. Rouge de honte, elle fit donc une, puis finalement plusieurs révérences en relevant largement sa jupe face à la tablée des joyeux fêtards, qui saluèrent à chaque fois son aimable initiative par un concert de sifflets, avant qu’elle n’aille enfin déposer son tanga en trophée au serveur qui en oublia presque d’encaisser les repas, comme ébloui par ces charmes qui s’offraient à lui une dernière fois.

La tension accumulée dans le restaurant était légèrement retombée et les trois jeunes femmes riaient de bon cœur de cette animation improvisée pendant qu’elles descendaient la rue en direction du port. La chaleur de la journée s’était apaisée et Clémence était troublée de sentir le vent frais s’engouffrer par moments sous sa jupette, lui rappelant constamment à quel point elle était vulnérable à présent. Cependant, un autre sentiment plus chaud celui-là avait aussi germé en elle. Cette même fragilité l’excitait intensément, et son sexe lui semblait être devenu plus moite encore à la seule pensée qu’à tout instant tout pouvait de nouveau basculer.

Au bout de quelques minutes de marche, elles arrivèrent près d’un club privé où se produisait un girlsband américain en tournée, et c’est tout naturellement que Sylvie lui proposa alors de s’acquitter à son tour de son gage. La soirée ayant pour thème le hard rock, elle lui demanda ainsi de porter le large collier en cuir qu’elle retira soudain de son sac. Clémence, en digne fan du groupe AC/DC, comprenait bien que le cuir fasse partie du style de base d’un rockeur, mais s’étonna un peu du manque de spontanéité de la demande de son amie. Elle s’interrogea même sur l’apparente facilité de ce dernier gage, tant le port de cette lanière disgracieuse hérissée de petits clous et d’anneaux lui semblait être anodin au vu des quelques membres bardés de cuir qui rentraient dans le club. Pour en terminer au plus vite avec cette dette stupide, elle prit alors le bijou et le fixa autour de son cou, non sans faire remarquer à ses amies qu’il eût été plus à propos autour de celui d’un doberman. Pourtant, en détaillant le reflet de son image dans un des miroirs à l’entrée du club, elle fut surprise de voir que ce collier relevait agréablement ses traits, le noir du cuir contrastant avec le châtain clair de sa chevelure accentuant ainsi la candeur de son visage.

Le concert avait débuté depuis quelque temps déjà, et dans une ambiance enfumée, la salle trépidait déjà au son de There’s gonna be some rockin’. Les spectateurs, entièrement conquis au groupe, sautaient, se déhanchaient, hurlaient à l’envi sur les riffs endiablés que reprenaient les rockeuses. Grisée par l’ambiance festive de la discothèque, Clémence fut elle aussi prise par cette frénésie et, ayant inhalé plusieurs bouffées des sticks qui passaient çà et là autour d’elle, se laissait aller totalement au rythme des guitares électriques en se fondant peu à peu dans cette quasi-hystérie collective. Son esprit vagabondait, il errait comme dans une bulle portée par la foule déchaînée qui l’entourait. Ses premières inhibitions s’étaient envolées, et c’est dans une liberté totale qu’elle flottait, emportée maintenant par le tempo diaboliquement entraînant de la musique. Par moments, elle s’imaginait être sur la scène, telle cette fille en jupette qui reprenait les solos d’Angus Young, le célébrissime guitariste australien. Pourtant, malgré plusieurs rappels, le concert se termina en apothéose en un dernier Highway to hell, ultime clin d’œil à cette soirée qui ne semblait pas vouloir se terminer si simplement.

Épuisée, Clémence alla retrouver ses amies qui s’étaient installées dans un petit salon privatif plus au calme, au fond du club. Elle trouva fort à propos ce recoin paisible où, pantelante elle put rassembler quelques forces après cet intense exercice physique. Dans la pénombre de la pièce, l’on ne pouvait pas distinguer la probable teinte rosée qu’avaient dû prendre ses joues, mais la lumière UV révélait agréablement sa petite poitrine qui, sous l’effet de la transpiration, était délicatement moulée par la fibre synthétique de son top. Dans son état, Clémence ne se préoccupait plus guère de son apparence, ni même de la fraîcheur du cuir de son siège contre ses fesses nues tant il lui était agréable à présent d’être aussi peu vêtue. Après avoir bu quelques gorgées d’un étrange cocktail bleuté que lui passa Sylvie, celle-ci commença à lui expliquer la réelle nature de son gage.

— Je suis heureuse que tu aies apprécié le concert, connaissant tes goûts pour le hard rock, j’étais sûre que mon petit cadeau passerait probablement inaperçu au cours de cette première partie de soirée.

Effectivement, Clémence avait bien remarqué qu’en plus de la musique, le thème de la soirée semblait bien être basé sur le cuir, sans pour cela la choquer outre mesure.

— Vu ta difficulté à te laisser aller hier soir alors que nous étions entre nous, Dominique et moi avons pensé qu’une gentille petite séance de coaching te ferait le plus grand bien. Ce qui semble encore t’avoir échappé, c’est que ce club n’est pas un endroit comme les autres, mais est en quelque sorte, un temple dédié à Sapho et aux plaisirs qu’elle a loués. Lâche-toi un bon coup ce soir, les occasions comme celles-ci sont rares.

Clémence blêmit lorsqu’elle comprit la métaphore. Elle avait de nouveau pleinement conscience de n’être qu’une oie blanche dans cette caverne pleine de tigresses à l’affût et, dans une vaine tentative d’échapper à son destin, s’enfonça un peu plus dans le canapé sur lequel elle était assise, comme pour mieux s’y cacher. Elle resta un moment ainsi à observer ses amies se déhancher sur la piste de danse, quand soudain une voix l’interpella.

— Alors ma belle, on s’encanaille avec ses copines ?

Elle n’eut pas le temps d’esquisser le moindre mouvement qu’en un clic rapide, une laisse fut fixée à son collier et quelques saccades plus tard elle se retrouva face à une dominatrice toute harnachée de cuir. Elle ne la reconnut pas immédiatement dans la pénombre de la petite pièce, mais peu à peu le timbre de sa voix, qui ne lui était pas étranger, lui rappela aussitôt l’aventure qu’elle venait de vivre quelques heures plus tôt dans la galerie marchande.

— Je suis impatiente de terminer la leçon de cet après-midi, pas toi ? Mais rien ne presse, avant cela dansons un peu.

Clémence essaya bien de s’opposer à cette demande, mais après quelques tractions sur la laisse, elle comprit qu’il lui serait impossible de résister. À contrecœur, elle suivit donc cette maîtresse vers la piste de danse, débutant ainsi sa lente dégradation.

Cette femme dominatrice avait déjà pris le contrôle de son corps, et prenait à présent lentement possession de son esprit. Quelques morceaux plus tard, leur corps-à-corps au départ contraint se trouva être de plus en plus désiré. Clémence était devenue, à son grand étonnement, le jouet de cette belle brunette. Le rythme de la musique s’étant ralenti, Clémence s’était malgré elle rapprochée de sa nouvelle maîtresse qui, s’étant faite toujours plus pressante, la couvrait de savantes caresses qui l’enflammaient peu à peu. Sans même s’en rendre vraiment compte, elle lui avait successivement ôté son boléro puis son top et c’est la poitrine fièrement dressée qu’elle se livrait maintenant aux doigts experts qui parcouraient librement les vallons de sa féminité que sa seule jupette tentait encore de préserver.

Une douce chaleur avait envahi tout son corps, et entre les mains adroites de cette femme, Clémence sentait l’humidité de son sexe perler maintenant entre ses cuisses. Plusieurs fois elle se serait laissé aller au plaisir qu’elle lui procurait, mais alors que son extase approchait, sa dominatrice cessait toute sollicitation, la laissant chaque fois un peu plus frustrée et pantelante de désir. Pourtant, Clémence n’avait de cesse que de rechercher cet état de transe lubrique, consumée par une soif que seule sa maîtresse semblait pouvoir étancher. Finalement, elle sentit son dernier rempart de modestie tomber lorsque sa jupette glissa lentement contre ses jambes, habilement dégrafée par la femme qui l’abandonna ainsi seule au milieu de la piste.

— Danse pour moi ma belle, lui ordonna-t-elle alors.

Dans sa brume extatique, Clémence ne prêtait plus guère d’attention à son entourage, et faisait onduler son corps au son de la musique techno. Vêtue de son seul harnachement, le cuir de sa laisse pendant contre son torse contrastait violemment avec les rondeurs de ses petits seins, particulièrement lorsque levant les bras en l’air, elle s’abandonnait totalement sur le rythme électronique.

— Caresse-toi maintenant, montre-moi comment tu aimes prendre du plaisir, lui intima-t-elle ensuite.

Submergée par la honte de devoir s’exposer ainsi mais toujours en rythme, d’une main, elle explora sa touffe humide, tandis qu’elle se titillait alternativement les tétons entre les doigts de son autre main. Après s’être longtemps retenue, elle finit par se cambrer et lâcher un long gémissement de plaisir masqué fort à propos par le volume de la musique.

Elle venait à peine de s’affaisser sur la banquette pour reprendre son souffle, que déjà elle pouvait sentir les mains de sa nouvelle maîtresse s’affairer entre ses cuisses qu’elle ouvrit largement, annihilant par là même toute tentative de résistance. D’une langue experte, la femme s’insinua lentement entre les plis de son sexe moite jusqu’à en découvrir le trésor qui s’y cachait. Par petites touches successives, elle titillait inexorablement son clitoris qui s’était durci et après l’avoir délicatement dégagé de son capuchon protecteur, elle entreprit méthodiquement de le taquiner, le sucer, le tortiller. De nouveau, Clémence se sentait balayée par des vagues de plaisir d’intensité toujours croissante. C’est alors que, sa maîtresse s’étant saisi de son petit bourgeon entre deux doigts, le pinça durement entre ses ongles. Immédiatement Clémence fut terrassée par la force de sa jouissance et dans un long râle où se mêlaient intimement douleur et plaisir, elle s’abandonna une nouvelle fois à demi inconsciente.

Quand elle reprit ses esprits, elle découvrit avec angoisse que ses poignets, verrouillés dans des manchettes de cuir, étaient maintenant fixés à son collier et qu’elle était désormais totalement à la merci de cette femme qui lui avait fait connaître l’extase d’une manière aussi troublante qu’inconnue.

— Tu as été une bien vilaine fille ce soir. Il va donc falloir que t’enseigne aussi quelques bonnes manières.

Et tandis que sa dominatrice la ramenait pour son final au centre de la petite scène, Clémence eut le temps d’apprécier combien elle était vulnérable ainsi ligotée.

— Une trentaine de caresses de ceci te ramèneront sur terre ma belle, lui adressa la brune amazone alors qu’elle se munissait du chat à neuf queues qui était à sa ceinture.

— Mets-toi en position pour recevoir ton dû !

À sa grande surprise, sans même esquisser le moindre geste de défense, Clémence lui obéit. Seules au milieu de la piste de danse, à l’aide manche de son martinet et par petites touches, sa maîtresse la pressait tantôt d’écarter toujours plus les cuisses, tantôt à bomber le torse, faisant frétiller à chaque fois ses petits seins accentuant par là même la cambrure de ses reins et sans même tenter de s’y opposer, Clémence s’exécutait.

Finalement, satisfaite de la position qu’elle avait prise, la maîtresse fit alors lentement glisser les lanières de cuir contre ses formes, s’attardant parfois sur ses tétons dressés, ou dans le vallon de son entrejambes. Clémence frissonnait d’appréhension maintenant mais, comme tétanisée, n’osait opposer la moindre résistance. Un premier coup sur son postérieur la fit tressaillir, et elle lâcha aussitôt un petit cri. Les premières morsures du cuir sur ses cuisses furent peu appuyées, puis petit à petit, à mesure que le cuir s’abattait sur elle avec plus de vigueur, elle sentit la chaleur gagner ses fesses tendues d’appréhension. Clémence était interloquée, comme étonnée de découvrir que la douleur provoquée par les lanières contre sa peau fasse aussi naître en elle une nouvelle forme d’excitation qui lui était inconnue jusqu’alors. Quand les zébrures atteignirent son dos, elle était à nouveau en transe et seul cet étrange plaisir lui importait désormais. Au bout d’une vingtaine de coups, sa maîtresse se concentra alors sur ses petits seins. Ses tétons pourtant rigides d’excitation s’écrasaient sous les coups qui les marquaient et la faisaient râler à chaque fois. Une dernière salve fut finalement concentrée sur son pubis.

La dominatrice, qui comprenait que, malgré la douleur Clémence en retirait aussi certainement un plaisir qu’elle ne pouvait dissimuler, s’interrompît un instant pour lui chuchoter quelques mots au creux de l’oreille sur un ton sarcastique.

— Je peux m’arrêter si tu le désires, à moins que tu n’aimes cela finalement.

Dans un râle de plaisir, brûlante d’un désir non dissimulé, Clémence s’abandonna alors totalement.

— Mon corps est à vous Madame, faites de moi ce que vous voudrez.

Aussitôt, un festival de coups s’abattit alors sur elle, la marquant chaque fois un peu plus au plus profond de son intimité. Quand enfin, un dernier, plus violent que les précédents, la fit vaciller tandis que son petit bouton de plaisir se consumait sous le feu provoqué par la morsure du cuir qui venait de s’abattre entre ses cuisses. La douleur lui était presque insupportable, pourtant Clémence se surprenait à constater combien son sexe était humide malgré ce pénible traitement.

— Ta véritable nature est d’être soumise ma belle. Implore-moi et je serais la maîtresse qui te guidera sur cette voie.

C’en était trop pour Clémence qui, épuisée par ce terrible assaut, sombra alors presque inconsciente dans les bras de ses amies médusées.

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