La galerie marchande

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Dernière mise à jour le 15-01-2022 à 17:21 pm - Temps de lecture estimé 00:03:56

Il est vrai que Clémence donnait l’impression de n’être qu’une étudiante attardée aux côtés de ses deux amies qui exsudaient leur féminité. Le centre commercial proposait une large palette de magasins de mode, aussi après avoir scruté quelques vitrines, elles entrèrent finalement dans l’une des échoppes et commencèrent à butiner dans les différents rayons bien décidées à relooker totalement leur amie.

Au bout de quelque temps, leur choix fait, elles l’emmenèrent vers les cabines d’essayage au fond de la boutique, déterminées à initier sa transformation. Leur attention s’était portée sur quelques jupes, des chemisiers, des tops, et toute une gamme de vêtements qu’elle ne portait que rarement voire jamais. Elle allait devoir changer radicalement de style afin de mettre en valeur les charmes de sa féminité qu’elle avait trop longtemps masqués sous son apparence quelconque. Aussi, c’est de bonne grâce que Clémence se laissa guider par ses amies en s’en remettant totalement à leur goût.

Installée dans une cabine à l’abri des regards, elle ôta tout d’abord son jean et son t-shirt, puis se livra aimablement à l’essayage des tenues que ses amies lui passaient successivement.

— Retire donc ce vilain soutien-gorge que tu portes, il risque de ne pas s’accommoder avec ceci, lui fit remarquer Dominique alors qu’elle lui tendait un petit top blanc moulant par le battant de la porte.

Clémence quoique surprise trouvait cette demande incongrue mais pas les mots pour s’y opposer.

— Allez, allez, on ne va pas y passer la journée, insista alors Sylvie toujours plus pressante.

Résignée, elle retira finalement son dessous de coton qu’elle accrocha, non sans une certaine appréhension, sur la patère de sa cabine.

— Fais-nous voir…, demandèrent alors ses amies, avec insistance.

— Je ne peux pas sortir comme cela, je suis en culotte…

Pour ne pas la brusquer, elles passèrent alors la tête au-dessus du battant de la porte, afin de satisfaire leur curiosité. De même que ses amies, Clémence découvrit alors que le vêtement lui moulait agréablement le buste et mettait délicatement en valeur ses petits bourgeons qui frémissaient maintenant au contact du tissu.

— Je ne vois pas pourquoi tu t’acharnes à porter cette brassière, je parie qu’ils flottent dans un bonnet A !

Clémence rougit aussitôt en portant immédiatement ses mains à sa poitrine, terriblement gênée par cette remarque intime. Elle qui avait toujours rêvé d’avoir une poitrine plus opulente se sentait complexée de n’avoir que de petits seins d’adolescente, à peine plus gros que des œufs au plat pensait-elle.

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