Dernière mise à jour le 15-01-2022 à 17:21 pm - Temps de lecture estimé 00:27:17
« Encore une journée pluvieuse », se dit-elle en soupirant tandis qu’ouvrant les volets de sa chambre, elle semblait redécouvrir, comme presque tous les jours, les mêmes nuages se déverser sur le bocage environnant en une petite pluie fine et pénétrante.
Clémence habitait une petite cité balnéaire du nord-ouest de la France d’où elle trouvait que sa vie était toute grise, tel le temps de ce frais matin de mars. À 25 ans, la jeune femme qui avait brillamment terminé ses études universitaires était devenue infographiste pour un petit cabinet d’informatique de la région. Cependant, à l’inverse des quelques années d’insouciance estudiantine qu’elle venait de vivre, la routine de la vie quotidienne s’était vite installée chez elle, et bien qu’ayant eu quelques aventures çà et là, celles-ci étaient restées sans lendemain. Aussi, se languissant de ne pouvoir ajouter un peu de piment à sa vie, elle s’était peu à peu réfugiée dans son travail qui l’accaparait à présent plus que de raison, devenant par là même, un des piliers de la société Biz-Concept qui l’employait.
Ce matin-là, son bureau était en ébullition. Le vaste projet, sur lequel elle avait travaillé avec acharnement ces derniers mois, avait été retenu par une multinationale du golfe Persique. Royal Middle-East Petroleum Corp. avait comme ambition de développer son nouveau portail internet mondial et le choix de cette compagnie s’était porté sur son offre probablement en raison de son French touch. La perspective de décrocher le contrat du siècle ravissait déjà son employeur, et c’est tout naturellement, qu’elle allait être détachée à Marseille dans les bureaux de cet important client pour toute la durée du chantier.
Fini pour elle la grisaille normande quand, quelques jours plus tard, elle s’installa dans un charmant petit gîte rural provençal aux abords de la cité phocéenne. Son nouvel univers était devenu une agréable maisonnette à l’écart de ce qui avait été autrefois une ferme. Cette ancienne bergerie avait été transformée en un confortable nid douillet, d’où elle pourrait profiter à loisir de toutes les concessions faites à la modernité, d’une immense chambre mais surtout d’un spa dernier cri installé sous une petite véranda attenante qui prolongeait sa salle de bains.
Elle revint cependant rapidement à la réalité, le but de sa mission devant être avant tout professionnel. Son installation terminée, elle alla promptement se présenter à l’antenne de Royal Middle-East Petroleum Corp. où elle y fut reçue par M. Abbas le directeur et son attachée de direction Mlle Qäsyh. Cette première rencontre avec son nouvel employeur la mit mal à l’aise. Autant l’assistante, bien que réservée, développait autour d’elle une aura doucement féline et amicale, que ce petit homme rond et colérique lui inspirait de la crainte.
Tout au long de leur entretien, alors qu’elle présentait les grandes lignes de son projet, il s’était montré brutal dans ses perspectives et ses choix qui ne pouvaient souffrir d’aucune contestation possible. Et c’est presque la peur au ventre qu’elle sortit de ce bureau dictatorial, tant sa tache de réalisation lui paraissait être ardue avec de telles exigences.
Les semaines défilaient, et à mesure que les développements progressaient, elle commença lentement à reconquérir l’assurance qui lui faisait encore défaut et vivait ce nouveau départ dans le sud de la France comme une réelle opportunité de s’ouvrir sur d’autres horizons. Profitant de ses quelques moments de détente, elle avait commencé à explorer la région environnante et sa nature curieuse lui avait permis de découvrir le chemin d’une minuscule calanque toute proche, d’où elle pouvait en toute quiétude profiter des joies de la Méditerranée.
L’été s’avançait doucement, mais bien que la côte fût envahie de hordes de touristes, elle était toujours la seule à profiter de ce petit paradis. Aussi, tandis que les premiers jours, elle revêtait encore son maillot de bain, l’apparente sérénité des lieux l’avait apaisée et elle avait fini par abandonner petit à petit le port de tout vêtement. Ainsi, l’initiale blancheur de sa peau avait été remplacée au fil des semaines par un hâle doré, qu’aucune marque ne venait éclaircir.
Clémence était une beauté naturelle à l’état brut aux longs cheveux châtain clair qui donnaient à son visage presque jamais maquillé un éclat délicatement malicieux soulignant ainsi son charme discret. Sans être dans les canons qu’entretiennent les Vénus anorexiques des magazines, sa jeunesse passée à pratiquer le karaté lui avait taillé une silhouette sportive et élancée qui mettait agréablement en valeur sa grande taille. Cependant, malgré la fierté qu’elle tirait de son élégante musculature qui magnifiait ainsi ses courbes, elle regrettait quelque peu de ne pouvoir mettre un peu plus sa féminité en valeur, tant elle était complexée par sa petite poitrine qu’elle aurait voulu plus ample.
La tranquillité des lieux avait sur elle un effet apaisant et elle aimait s’y retirer à chaque fois qu’elle le pouvait, comme pour fuir le stress du bureau et de la vie citadine. Rassurée par la sérénité que conféraient à l’endroit les imposantes falaises qui bordaient cette petite anse sablonneuse, c’est dans une totale nudité, et en parfaite communion avec la beauté sauvage des paysages environnants, qu’elle trouvait à s’y ressourcer.
D’un naturel pudique, elle s’était pourtant peu à peu enhardie à s’exposer chaque fois plus, comme excitée par l’idée qu’elle puisse un jour être découverte. Désormais, c’est simplement lovée dans une longue serviette-éponge nouée en paréo qu’elle parcourait les premiers mètres du sentier escarpé qui la menait à son petit paradis. Puis, ayant franchi les quelques épais buissons qui semblaient en barrer l’accès, c’est totalement libre qu’elle rejoignait au bout du chemin son délicieux havre de paix.
Sportive, elle ne craignait pas de franchir les quelques à-pics du bord de la falaise, s’attardant même parfois avec une certaine lubricité contre les pierres surchauffées par la chaleur du jour, comme pour mieux s’offrir à la nature. Finalement, au bout de sa descente, comme une récompense, le doux clapot de la mer l’accueillait enfin.
Unique occupante de cet Éden, elle pouvait à loisir s’abandonner aux rayons du soleil, ou finalement lassée de la douce morsure du sable contre sa peau dorée, elle plongeait alors dans l’eau cristalline qu’aucun ressac ne faisait frémir.
Ce vendredi-là, alors qu’elle profitait d’une journée de repos, sa quiétude fut perturbée par l’arrivée de deux kayaks qui s’étaient aventurés entre les rochers à peine recouverts par les flots de la minuscule passe qui verrouillait la calanque. Surprise par cette visite inopinée, imperturbable, elle observa un long moment les deux esquifs se rapprocher lentement de la petite plage. Tandis que deux jeunes femmes accostaient à l’autre extrémité de la crique, elle prit soudain conscience de sa nudité et se précipita alors sur sa serviette qui, largement étalée sur un rocher, séchait au soleil.
— Ne vous gênez pas pour nous, nous en avons vu d’autres, lui lancèrent-elles d’un ton badin.
Harnachées comme elles étaient avec leurs casques et leurs gilets de sauvetage elle n’avait pu les reconnaître, pourtant le timbre de ces voix ne lui était pas étranger. Vêtue de son paréo, elle s’avança dans leur direction, et tandis qu’elles amarraient leurs embarcations, Clémence reconnut alors Sylvie et Dominique, deux anciennes copines de lycée.
— Ce n’est pas possible, mais que faites-vous là les filles ? S’exclama-t-elle, surprise d’y retrouver ses amies dans ce lieu si retiré de la civilisation.
Elles s’étaient perdues de vue peu après avoir obtenu leur baccalauréat, et depuis elles avaient suivi chacune des chemins différents. Dominique était devenue infirmière, tandis que Sylvie administrait le réseau informatique de l’hôpital où travaillait son amie.
Elles devisèrent un moment des quelques aventures qu’elles avaient pu vivre çà et là, cependant fatiguées par leur escapade nautique, les jeunes femmes décidèrent de se jeter à l’eau pour se rafraîchir un peu.
Ne pouvant refuser cette invitation, Clémence, désormais prise à son propre jeu, n’avait plus d’autre choix que de s’exposer de nouveau à la vue de ses deux amies comme si ce cela fut chez elle un acte naturel. Ainsi, alors qu’elle sentait déjà les pommettes de ses joues s’enflammer, un frisson glacé la parcourut lorsqu’elle défit le nœud de son paréo, profondément gênée de devoir se présenter aussi simplement. Elles se connaissaient depuis l’adolescence aussi, ne faisant preuve d’aucune pudeur entre elles, c’est le plus naturellement du monde que les trois femmes se baignèrent bientôt en toute liberté, comme Clémence avait déjà pris l’habitude de le faire.
Insouciantes, elles passèrent le reste de l’après-midi à échanger leurs souvenirs réciproques, tout en profitant selon leurs envies de la chaleur de la plage ou de la fraîcheur de l’eau.
Heureuses de s’être retrouvées, elles auraient bien aimé que cette journée ne se termine jamais, cependant l’ombre des falaises s’était allongée sur la petite crique et, le jour déclinant, il leur fallait maintenant mettre un point final à cet agréable moment.
Aussi, soucieuse de vouloir prolonger un peu plus ces quelques instants de bonheur que d’avoir retrouvé ses amies qu’elle avait perdues de vue depuis si longtemps, Clémence les invita à terminer la journée chez elle. C’est ainsi, qu’après un repas léger, elles s’installèrent dans le salon autour d’une tasse de café à échanger sur tout et sur rien, elles avaient tant de choses à se raconter depuis le lycée.
Quelque peu fatiguée par toutes ces émotions, Clémence leur proposa d’achever leur soirée par une séance de relaxation et les convia finalement à profiter du spa qui semblait presque être posé au milieu du jardin, maintenant que la nuit était tombée. C’est ainsi, dans une ambiance tamisée par le faible éclairage du bassin, à peine relevé par quelques photophores, que les trois femmes s’apprêtèrent à terminer doucement cette agréable journée au milieu des bulles d’un bain bouillonnant.
Comme elles l’avaient été tout au long de l’après-midi, Dominique et Sylvie se dévêtirent rapidement délaissant un instant leur amie à ses huiles parfumées pour aller promptement se plonger dans les tourbillons d’eau tiède.
Le corps frêle de la petite Sylvie contrastait quelque peu avec la stature plus élancée de Dominique, pourtant les deux brunettes maintenant assises sur le rebord du spa s’affichaient sans complexe. Bientôt rejointes par Clémence, elles la taquinèrent quelque peu lorsque celle-ci s’apprêta à entrer à son tour dans l’eau.
— Tu n’as pas chaud avec cette imposante fourrure ? Lui lança Sylvie sur un ton moqueur.
Un tantinet déstabilisée, Clémence rougit un peu en prenant soudainement conscience du volume de la touffe claire qui tapissait son pubis alors que ses amies n’arboraient rien de plus qu’une petite bande clairsemée.
— Ce n’est pourtant pas les bons salons qui manquent par ici. Insista Sylvie.
— Quand pourrais-je y aller ? Mon travail m’accapare tellement, que je n’ai même pas un moment pour penser à moi. Et puis à qui plaire, je ne connais presque personne ici, alors à quoi bon me faire belle ?
— Oublie tout ça. Nous allons nous occuper de toi à présent et mettre tous tes petits tracas de côté le temps de ce week-end, terminèrent en cœur les deux amies qui devisaient déjà en cachette de l’animation improvisée de cette fin de semaine qu’elles se promettaient de mettre en œuvre.
La fatigue aidant, elles se laissèrent cependant aller à l’agréable détente que leur procurait le bain, bercées qu’elles étaient par le bouillonnement de cette eau tiède agréablement parfumée par les senteurs du soir qui se diffusaient subtilement autour d’elles.
Dominique, qui avait remarqué le trouble de son amie quelques minutes plus tôt, se hasarda à la taquiner discrètement d’une main qui devenait de plus en plus aventureuse. N’ayant pas rencontré de résistance, elle s’amusait maintenant à lisser les poils blonds de la touffe pubienne de Clémence qui ondulaient doucement au gré des bulles du bain, comme amusée de redécouvrir cette abondante pilosité qu’elle-même avait radicalement éclaircie.
Totalement détendue Clémence se laissait bercer ainsi tant par le bouillonnement de l’eau que par les délicieuses caresses qui enflammaient petit à petit le bas de son ventre et faisaient presque imperceptiblement gonfler de désir les lèvres de son sexe.
Clémence avait toujours été secrètement attirée par Dominique dont elle appréciait l’insouciance et la joie de vivre. Mais perpétuellement en quête de nouvelles expériences, l’exubérante jeune femme n’avait pas su s’arrêter un instant pour celle qui, bloquée par l’admiration qu’elle éprouvait pour son amie, n’avait jamais trouvé assez de courage pour lui exprimer ses sentiments les plus profonds.
Sylvie n’était pas en reste. La pétillante brunette l’avait charmée dès leur première rencontre et malgré les années son cœur n’avait cessé de vibrer pour elle. Et, bien qu’elles aient suivi des routes différentes, elle n’avait pu effacer de sa mémoire les merveilleux moments qu’elles avaient vécus à l’université.
Le temps semblait s’être suspendu dans cette moiteur aux doux parfums de lavande. Quand soudain, rompant le charme subtil de cet instant délicieux, Sylvie entreprit alors l’une des choses insensées dont elle avait le secret.
— Concours de masturbation ! La dernière à prendre son pied à un gage, lança-t-elle à la volée.
— Non, on n’est plus des gamines…, lui répondit Clémence un peu gênée, peu désireuse qu’elle était de se prêter à de tels jeux comme du temps où elles étaient internes au lycée.
— Dépêche-toi, ou tu vas perdre ! Insista alors Sylvie tout en jetant un regard complice à Dominique qui s’amusait de cette plaisante initiative.
Clémence avait toujours été pudique, même avec ses amies. Et c’est presque malgré elle qu’adolescente, elle s’était toujours prêtée à ce genre de jeux tant elle éprouvait de la difficulté à laisser s’exprimer ses émotions les plus intimes.
Pourtant, malgré sa gêne, elle poursuivit le doux massage qu’avait initié Dominique en effleurant à présent presque timidement le capuchon de son clitoris. Puis lentement, du bout des doigts, elle explora un peu plus les plis de son sexe légèrement gonflé jusqu’à taquiner l’entrée de son intimité. S’enhardissant toujours plus, elle se hasarda à renouveler sa caresse pour faire rouler doucement sa perle maintenant durcie entre ses replis charnus, se satisfaisant presque des douces sensations qui naissaient au creux de son ventre. Finalement, comme portée par une onde de bien-être, elle continua à masser avec toujours plus d’insistance son petit bouton d’amour en un long mouvement circulaire, augmentant à chaque fois plus la pression sur le centre de son plaisir.
Ses deux complices ne l’avaient pas attendue et se caressaient mutuellement les seins tout en s’embrassant visiblement avec passion. Elle ne leur prêta guère plus d’attention, trop occupée qu’elle était à profiter du plaisir qui l’envahissait doucement tout en comprenant que ses copines de toujours étaient bien plus que de bonnes amies.
Celles-ci ne tardèrent pas à s’extasier l’une après l’autre en de longs gémissements, tandis qu’elle se satisfaisait de l’agréable plateau qu’elle avait atteint, sans vraiment parvenir cependant à la jouissance qu’elle recherchait presque négligemment.
Ayant repris leurs esprits, les deux gagnantes ne se focalisèrent plus que sur son plaisir et commencèrent à titiller de la langue chacun de ses tétons. Son niveau d’excitation s’éleva brusquement quand y mettant plus d’ardeur, la délicieuse succion devint alors un léger mordillement qui mit immédiatement ses sens en ébullition. Instinctivement elle chercha aussitôt à protéger ses deux petits bourgeons de cette douce torture, mais ses amies l’en dissuadèrent à chaque nouvelle tentative. Puis, sans même qu’elle ne puisse s’y opposer, les mains de Dominique et de Sylvie finirent par remplacer les siennes entre ses cuisses et c’est les bras en croix, étalés contre les rebords du bain, qu’elle se livrait à présent à leurs caresses pénétrantes.
Soudain elle haleta de surprise lorsqu’elle sentit un doigt bientôt suivi par un second forcer le petit anneau de son anus. Jamais auparavant elle n’avait reçu ce genre de caresse, et tenta aussitôt d’échapper à cette intrusion en esquissant un mouvement de recul. Cependant, ses deux amies maintenaient de leurs corps ses jambes largement ouvertes et dans cette position, elle ne pouvait guère s’opposer à ces assaillants qui s’agitaient autour de son périnée en de subtils mouvements de va-et-vient. Comme vaincue par le nombre, elle pouvait lire dans leurs regards pétillants que toute résistance était vaine, et qu’elle n’avait plus d’autre choix que de s’abandonner à leurs caresses.
Bientôt, tandis que les lèvres de son sexe gonflé subissaient vagues après vagues les assauts experts de ces envahisseurs, Clémence ne tarda pas à s’enflammer et poussa un premier râle de plaisir.
Non contentes d’avoir gagné leur pari, elles ne comptaient pas en rester là et aussitôt deux nouveaux doigts pincèrent délicatement sa perle durcie pour, en se jouant subtilement de son capuchon, l’extraire de sa cachette charnue et l’entraîner dans une sarabande endiablée.
Sollicitée de toutes parts, brûlante de désir, Clémence ne trouva pas la force de s’opposer plus longtemps à cet agréable massage intime et s’abandonna alors totalement au plaisir. Arquant la tête en arrière sur le rebord du bassin pour mieux trouver son souffle, elle s’installa imperceptiblement dans cet état second, ferma peu à peu les yeux, puis se laissa finalement emporter par le tourbillon extatique qui la ravagea soudainement en un long gémissement de plaisir.
Quelques moments plus tard, alors qu’elle était encore sous le charme des derniers spasmes de sa jouissance, d’un cœur joyeux, ses deux amies la ramenèrent brusquement à la réalité.
— Tu nous dois un gage !
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