Le contrat du siècle

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Dernière mise à jour le 15-01-2022 à 17:21 pm - Temps de lecture estimé 00:03:58

Aussi, soucieuse de vouloir prolonger un peu plus ces quelques instants de bonheur que d’avoir retrouvé ses amies qu’elle avait perdues de vue depuis si longtemps, Clémence les invita à terminer la journée chez elle. C’est ainsi, qu’après un repas léger, elles s’installèrent dans le salon autour d’une tasse de café à échanger sur tout et sur rien, elles avaient tant de choses à se raconter depuis le lycée.

Quelque peu fatiguée par toutes ces émotions, Clémence leur proposa d’achever leur soirée par une séance de relaxation et les convia finalement à profiter du spa qui semblait presque être posé au milieu du jardin, maintenant que la nuit était tombée. C’est ainsi, dans une ambiance tamisée par le faible éclairage du bassin, à peine relevé par quelques photophores, que les trois femmes s’apprêtèrent à terminer doucement cette agréable journée au milieu des bulles d’un bain bouillonnant.

Comme elles l’avaient été tout au long de l’après-midi, Dominique et Sylvie se dévêtirent rapidement délaissant un instant leur amie à ses huiles parfumées pour aller promptement se plonger dans les tourbillons d’eau tiède.

Le corps frêle de la petite Sylvie contrastait quelque peu avec la stature plus élancée de Dominique, pourtant les deux brunettes maintenant assises sur le rebord du spa s’affichaient sans complexe. Bientôt rejointes par Clémence, elles la taquinèrent quelque peu lorsque celle-ci s’apprêta à entrer à son tour dans l’eau.

— Tu n’as pas chaud avec cette imposante fourrure ? Lui lança Sylvie sur un ton moqueur.

Un tantinet déstabilisée, Clémence rougit un peu en prenant soudainement conscience du volume de la touffe claire qui tapissait son pubis alors que ses amies n’arboraient rien de plus qu’une petite bande clairsemée.

— Ce n’est pourtant pas les bons salons qui manquent par ici. Insista Sylvie.

— Quand pourrais-je y aller ? Mon travail m’accapare tellement, que je n’ai même pas un moment pour penser à moi. Et puis à qui plaire, je ne connais presque personne ici, alors à quoi bon me faire belle ?

— Oublie tout ça. Nous allons nous occuper de toi à présent et mettre tous tes petits tracas de côté le temps de ce week-end, terminèrent en cœur les deux amies qui devisaient déjà en cachette de l’animation improvisée de cette fin de semaine qu’elles se promettaient de mettre en œuvre.

La fatigue aidant, elles se laissèrent cependant aller à l’agréable détente que leur procurait le bain, bercées qu’elles étaient par le bouillonnement de cette eau tiède agréablement parfumée par les senteurs du soir qui se diffusaient subtilement autour d’elles.

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