Le drôle de Noël d’Aubrey

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Dernière mise à jour le 15-03-2022 à 21:12 pm - Temps de lecture estimé 00:03:28

L’homme semblait se jouer d’elle comme d’un chaton alors qu’elle se dandinait presque d’une jambe sur l’autre le regard fixé sur sa lingerie qu’il se plaisait à faire virevolter lentement devant elle. Finalement, déjouant ses pires craintes, il se contenta de la jeter dans les flammes du brasier qui crépita aussitôt.

Soulagée, elle resta silencieuse, immobile, tête baissée face à lui alors qu’imperturbable seul le rougeoiement de sa pipe signalait sa présence.

— La pudeur est un luxe que tu ne peux plus te permettre. Pourquoi te caches-tu ? Approche-toi plutôt, que je te vois mieux.

Elle hésita un instant à s’éloigner de la douce chaleur de l’âtre mais la relative sensation d’intimité qui enveloppait sa nudité d’un voile d’obscurité la rassurait à mesure qu’elle s’avançait vers l’homme. Elle savait qu’elle était près de lui, elle sentait déjà son souffle contre sa peau nue alors que ses volutes de fumée embrumaient toujours plus son esprit. Appréciait-il les formes toniques qu’elle lui présentait, son petit ventre plat, le galbe de ses fesses? Était-il comme elle déçu de sa petite poitrine qu’elle aurait voulue plus ample?

Le tapotement de sa canne contre ses poignets la tira de ses pensées et c’est presque sans broncher qu’elle les rassembla de nouveau contre ses reins comme il l’incitait à le faire. Profondément troublée à présent, elle fermait les yeux, comme gênée d’offrir à son regard les doux replis de sa féminité qu’elle savait être ardente de désir. Pétrifiée, elle n’osait plus faire le moindre mouvement, comme si elle n’attendait plus que le contact de ses mains sur sa peau tremblante.

Une douce chaleur semblait vouloir se jouer de ses seins, faisant aussitôt durcir ses tétons. Puis, descendant lentement contre son torse elle finit par se perdre contre les doux vallons de ses formes la faisant frissonner. Sa respiration était devenue plus courte, plus hachée et alors que son pubis semblait être le centre de son attention cette attente lui était devenue presque insupportable.

Soudain elle lâcha un cri d’effroi quand, rompant le charme de cet instant magique, elle ouvrit les yeux et vit soudain que de sa longue pipe s’approchait dangereusement du centre de ses plaisirs.

— Ne bouge pas! Laisse-moi plutôt te montrer comment tu vas vraiment danser pour moi. Ordonna l’homme d’une voix forte, la plongeant aussitôt dans une terreur insensée.

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