Le drôle de Noël d’Aubrey

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Dernière mise à jour le 15-03-2022 à 21:12 pm - Temps de lecture estimé 00:04:29

Les bûches qu’elle venait de remettre dans le foyer s’était embrasées, et alors le feu était reparti de plus belle, la chaleur qui se dégageait de la cheminée devenait de plus en plus insupportable. Pourtant, comme retenue par un charme magique, elle n’osait s’en éloigner, comme si des mains invisibles voulaient la retenir. Un bourdonnement, le tic-tac du coucou, le souffle de vent dans la cheminée étaient devenus une musique douce et ce rythme soutenu voulait la faire vibrer. Aussi, malgré ses appréhensions elle commença lentement à se balancer. Les étranges volutes de fumée aux senteurs parfumées qui avaient envahies la pièce en étaient peut être la cause, mais à présent qu’elles avaient obscurci ses pensées, elle n’en avait que faire, il lui importait seulement de danser. Danser pour elle-même, danser pour cet homme, mais surtout s’offrir à son regard vicieux, comme il le lui avait demandé.

Seule dans le petit salon, les yeux fermés, elle ondulait doucement face à l’immense cheminée tandis que, prises dans une sarabande infinie, les ombres de ses formes semblaient courir contre les murs comme portées par un rythme endiablé. Toujours sous l’œil attentif de cet homme étrange qu’elle n’osait pas défier, elle sentait que sa volonté s’était totalement dissoute, et c’est presque naturellement qu’elle laissa glisser sa robe à ses pieds quand il lui demanda finalement de s’en défaire.

Satisfait de son implication, son regard semblait s’être soudainement illuminé, pétillant presque, comme subjugué par son incroyable présence.

— Les bonnes filles ne portent pas de sous-vêtements. Es-tu une bonne fille ?

— Je le pense … Monsieur, répondit-elle, embarrassée.

À demi nue face à cet inconnu dans la pénombre, elle savait qu’il était tout attentionné au moindre de ses mouvements et qu’il se délectait certainement de sa gêne. Jamais encore elle ne s’était donnée en spectacle ainsi, pourtant malgré son appréhension rien ne semblait pouvoir la retenir. Aussi, comme un défi qu’elle se devait de relever, elle se saisit à deux mains de l’élastique de son tanga et le fit lentement glisser le long de ses jambes fuselées. Sans la moindre provocation, elle s’était défaite presque naturellement mais alors qu’elle allait le jeter négligemment près de sa robe, le son de sa voix retint brusquement son geste.

— Donne-le-moi plutôt, que je m’assure que tu es bien la bonne fille que tu prétends être.

Face à la cheminée, il ne pouvait pas le voir, mais elle se sentait rougir de honte. Le ressentait-il? Serait-elle celle qu’il attendait alors qu’au contraire cette situation l’excitait terriblement? Ce vieux pervers l’avait peut-être déjà compris et elle ne pouvait retenir sa gêne alors qu’elle l’imaginait déjà s’enivrer de ses fragrances intimes. Elle tenta désespérément de replier sa lingerie mais avant qu’elle n’ait relevé la tête, du bout de sa canne en bois, il la lui arracha presque des mains. Stoppée net dans son élan, elle resta interdite face à lui, les mains fermement plaquées contre son sexe gonflé qu’elle n’osait lui dévoiler.

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