Dernière mise à jour le 15-03-2022 à 21:12 pm - Temps de lecture estimé 00:04:55
Elle se redressa soudain sur son lit, le souffle coupé, haletante avant de découvrir, au travers des vitres givrées de sa chambre, qu’un magnifique soleil illuminait les sommets enneigés dans le lointain.
Instinctivement elle porta une main à son sexe et s’est avec appréhension que ses doigts se frayèrent un chemin le long des doux replis de ses lèvres gonflées, presque déçue de découvrir que l’anneau qui perçait son clitoris avait disparu. Soulagée, elle se détendit aussitôt et tandis que ses gestes devenaient de plus en plus insistants, son autre main, remontant lentement les plis du large t-shirt qui lui servait de nuisette, tenta à son tour d’apaiser la tension de ses tétons incroyablement durcis. Enveloppée dans la douce chaleur de sa couette, elle s’était calmée et ses craintes passées avaient fait place à une agréable sensation de plénitude. Pourtant, les ordres de cet homme s’insinuaient toujours dans son esprit et la tourmentaient comme une malédiction. À présent, le souffle court, le cœur battant elle sentait sa précieuse énergie sexuelle lui filer entre les doigts et bien qu’elle soit au seuil d’un orgasme qu’elle désirait plus que tout, il lui semblait être devenu soudainement inaccessible, comme s’il la fuyait maintenant. Un marmonnement de frustration mit fin à ses délicieuses caresses qui l’avaient pourtant toujours apaisées depuis son adolescence puis, dépitée, elle se lova en position fœtale comme pour mieux serrer entre ses jambes les plis de sa couverture, et abandonner ainsi son désir, cruellement insatisfait.
Dans le silence de sa chambre, loin de s’être apaisée, Aubrey bourdonnait toujours, comme envoûtée par les frasques de sa nuit passée. Pire, alors qu’une douche rapide et revigorante aurait dû la soulager, elle n’avait au contraire fait qu’attiser de sombres désirs qu’elle semblait ne plus pouvoir maîtriser. Aussi, tandis qu’elle prenait un soin particulier à passer du lait de corps sur ses fesses immaculées mais pourtant inexplicablement endolories, elle s’amusait du reflet des replis charnus de ses formes féminines dans le miroir de la salle de bains, maintenant qu’elle venait de rendre son sexe totalement lisse pour la toute première fois.
L’incroyable souvenir de cet étrange homme était encore bien présent en elle, mais bien que ce cauchemar ce soit heureusement dissipé, il semblait pourtant être si réel, que les règles qu’il lui avait si péniblement inculquées semblait toujours se répéter en elle à l’infini.
Étrangement cette situation l’excitait aussi terriblement et alors qu’elle parcourait sa valise à la recherche d’une tenue, elle se figeât devant une paire de sous-vêtements. Sa petite poitrine lui permettait aisément de se passer de soutien-gorge, mais le souvenir de son tanga se consumant dans la cheminée fit aussitôt naître sur son visage un rictus énigmatique, trahissant déjà son approbation. Résignée, alors que rien ne semblait vouloir trouver grâce à ses yeux, son choix se porta finalement sur une simple robe pull fendue à capuche qu’elle avait emportée presque par hasard, craignant que l’hôtel ne soit mal chauffé. Sa coupe longue moulait subtilement ses courbes délicates, mais bien qu’il ne fasse aucun doute que ce soit là son seul vêtement, elle se sentait rassurée que ses charmes ne puissent être effrontément dévoilés, pas même en transparence.
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