Dernière mise à jour le 15-01-2022 à 17:22 pm - Temps de lecture estimé 00:04:02
— Vu ta difficulté à te laisser aller hier soir alors que nous étions entre nous, Dominique et moi avons pensé qu’une gentille petite séance de coaching te ferait le plus grand bien. Ce qui semble encore t’avoir échappé, c’est que ce club n’est pas un endroit comme les autres, mais est en quelque sorte, un temple dédié à Sapho et aux plaisirs qu’elle a loués. Lâche-toi un bon coup ce soir, les occasions comme celles-ci sont rares.
Clémence blêmit lorsqu’elle comprit la métaphore. Elle avait de nouveau pleinement conscience de n’être qu’une oie blanche dans cette caverne pleine de tigresses à l’affût et, dans une vaine tentative d’échapper à son destin, s’enfonça un peu plus dans le canapé sur lequel elle était assise, comme pour mieux s’y cacher. Elle resta un moment ainsi à observer ses amies se déhancher sur la piste de danse, quand soudain une voix l’interpella.
— Alors ma belle, on s’encanaille avec ses copines ?
Elle n’eut pas le temps d’esquisser le moindre mouvement qu’en un clic rapide, une laisse fut fixée à son collier et quelques saccades plus tard elle se retrouva face à une dominatrice toute harnachée de cuir. Elle ne la reconnut pas immédiatement dans la pénombre de la petite pièce, mais peu à peu le timbre de sa voix, qui ne lui était pas étranger, lui rappela aussitôt l’aventure qu’elle venait de vivre quelques heures plus tôt dans la galerie marchande.
— Je suis impatiente de terminer la leçon de cet après-midi, pas toi ? Mais rien ne presse, avant cela dansons un peu.
Clémence essaya bien de s’opposer à cette demande, mais après quelques tractions sur la laisse, elle comprit qu’il lui serait impossible de résister. À contrecœur, elle suivit donc cette maîtresse vers la piste de danse, débutant ainsi sa lente dégradation.
Cette femme dominatrice avait déjà pris le contrôle de son corps, et prenait à présent lentement possession de son esprit. Quelques morceaux plus tard, leur corps-à-corps au départ contraint se trouva être de plus en plus désiré. Clémence était devenue, à son grand étonnement, le jouet de cette belle brunette. Le rythme de la musique s’étant ralenti, Clémence s’était malgré elle rapprochée de sa nouvelle maîtresse qui, s’étant faite toujours plus pressante, la couvrait de savantes caresses qui l’enflammaient peu à peu. Sans même s’en rendre vraiment compte, elle lui avait successivement ôté son boléro puis son top et c’est la poitrine fièrement dressée qu’elle se livrait maintenant aux doigts experts qui parcouraient librement les vallons de sa féminité que sa seule jupette tentait encore de préserver.
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